Lorsque j'étais toute petite, je n'avais
pas une vision très positive des chiens. Je m'imaginais qu'ils
étaient tous comme Vickie, la caniche que mes parents avaient
achetée chez un particulier lorsque j'avais 3 ans et qui
malheureusement, avait "un petit grain" comme ma mère
le disait : d'abord elle se comportait normalement, venait
se faire caresser en remuant la queue, se couchant même parfois
pour qu'on lui frotte le ventre ; et puis soudain, sans aucune raison,
elle se mettait brusquement à grogner et pouvait même
mordre si on ne retirait pas la main, aussi bien les adultes que
les enfants !
Et puis, heureusement, j'ai rencontré
d'autres chiens, au caractère beaucoup plus équilibré
que Vickie, gentils et heureux de pouvoir jouer et se faire câliner
par une petite fille. Petit à petit, j'ai commencé
à m'intéresser de plus en plus aux toutous. Dans un
premier temps, cela s'est traduit par mes lectures : je me suis
mise à lire toutes les histoires de chiens que je pouvais
trouver à mon école primaire, à la bibliothèque
ou dans les magasins.
Mon amour pour l'espèce canine se developpant
de plus en plus, j'ai fini par vouloir mon propre chien. J'étais
tout particulièrement intéressée par les bergers
allemands et les collies, héros de nombreux romans et films.
De manière générale, je préférais
les grands chiens aux petits, surtout au niveau du caractère.
Mais de toutes façons, il y avait déjà Vickie
à la maison et mes parents ne voulaient pas d'un autre chien...
De plus, les races que je préférais étaient
trop grandes, coûteraient cher en nourriture, seraient trop
encombrantes pour la maison, et ne pourrait même pas loger
dans la voiture lorsque nous voudrions aller quelque part...
Et puis un jour, alors que ma mère et
moi étions à la jardinerie locale, nous avons rencontré
un éleveur de chiens qui y présentait ses races, parmi
lesquelles le shetland. C'était une jeune femelle fauve,
semblant assez craintive dans sa cage, que je pris d'abord pour
un bébé colley. Apprenant qu'il s'agissait d'une autre
race plus petite, je fus tout de suite vivement intéressée,
surtout quand l'éleveur nous expliqua que c'était
une petite race avec un caractère de grand chien. Je pus
la prendre dans mes bras : elle était toute douce et toute
gentille. C'est à partir de ce moment là que mon choix
se porta sur le shetland.
Un article sur la race trouvé dans un magazine canin me
conforta dans ce choix. Ma mère avait été séduite
aussi par la petite sheltie, ce qui me laissa penser que j'avais
peut-être ma chance. Après plusieurs mois passés
à essayer de la convaincre d'abord (pour qu'elle parle à
mon père ensuite) tant bien que mal, mes efforts portèrent
finalement leurs fruits ! La suite, vous la trouverez sur la
page d'Héliza. :) |